Sud Aviation SA-316/319 Alouette III
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Historique
et utilisation
L'Alouette III a été développée par Sud Aviation
pour remplacer l'Alouette II. Elle en reprend les
principaux composants dynamiques dans une cellule plus vaste et carénée lui
permettant d'élargir son domaine d'utilisation.
La première version (SE-3160) a effectué son premier vol le 28 février 1959,
pilotée par Jean BOULET et Robert MALUS. La version SA-319 est apparue en 1970
avec une turbine plus moderne et moins gourmande.
Sa production en France a été arrêtée en 1975 après 1455 exemplaires
construits.
L'Alouette III est une machine très polyvalente.
Utilisée par de nombreuses armées en configuration de combat, de recherche et
de sauvetage, elle fut l'une des premières machines à être équipée en série
d'un armement.
Très présente également dans le monde civil, l'Alouette III est utilisée en mer
et sur terre à un grand nombre de missions en tous genres, allant du transport
de personnalités à la surveillance routière. Elle reste cependant le meilleur
hélicoptère de sauvetage en montagne : tous les montagnards connaissent
l'Alouette III rouge de la Sécurité Civile.
Les exemplaires du CELAG 
Le CELAG possède 4 Alouette III dont 3 cédées par l'Armée de l'Air :
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La SA-316 N°2084, accidentée le 16/04/1984 à Chambéry, est arrivée au Centre en 1990. Cette Alouette est en restauration en version Sécurité Civile à destination des enfants. Cet appareil est conservé par les Ailes Anciennes de Bordeaux depuis le 20 août 2008. Il appartient toujours au CELAG. |
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La SA-319B N°2112, accidentée dans le Pacifique, est arrivée au CELAG début 1992. Restaurée en 1992-93, elle arbore aujourd'hui les couleurs de la Gendarmerie Nationale. |
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La SA-319B N°1968, accidentée à Tontouta (Pacifique) le 26/04/1989, nous est parvenue avec la 2112. Elle a été utilisée comme source de composants pour restaurer d'autres machines. |
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La SA-316 N°1412 aux couleurs de l'Aviation Légère de l'Armée de Terre qui serait, selon toute vraisemblance, la machine 01 de pré-série, est arrivée en décembre 2001. Livrée le 17/03/1961 au GE.ALAT (Groupement d'Expérimentation de l'ALAT) implanté sur le terrain de Satory. Elle a servi à de nombreuses expérimentations, notamment en Algérie au sein du GH2 de Sétif-Aïn-Arnat, avant d'être accidentée le 27 novembre 1962. Reconstruite, elle aurait servi par la suite à l'instruction. Cet appareil est conservé par l’association EALC, à Lyon, depuis le mois d’août 2007. Il appartient toujours au CELAG. |
Caractéristiques techniques
Généralités
Constructeur :
Sud Aviation (F) + licences (Inde, Pakistan)
Premier Vol :
28 fevrier 1959 (SA-316), 1967 (SA-319)
Type :
hélicoptère léger à usages multiples
Motorisation :
1 turbine Turbomeca Artouste IIIb de 880 CV (SA-316)
1 turbine Turbomeca Astazou XIV de 870 CV (SA-319)Capacité :
1 pilote + 6 passagers
Nombre d'appareils produits :
environ 1455 + ?? sous licence
Pays utilisateurs :
plus de 75
Dimensions
Longueur fuselage :
10,03 m
Longueur hors tout :
12,84 m
Hauteur :
3,09 m
Diamètre rotor :
11,00m
Masse à vide :
1090 kg (SA-316)
1108 kg (SA-319)Masse maxi :
2200 kg (SA-316)
2250 kg (SA-319)
Performances
Vitesse maxi :
210 km/h (SA-316)
220 km/h (SA-319)Plafond opérationnel :
4250 m
Autonomie :
500 km (SA-316)
600 km (SA-319)
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Versions et descendance
On distingue deux modèles d'Alouette III :
La SA-316 est déclinée en versions A, B et C toutes équipées d'une turbine de type Artouste III. La version B est caractérisée par des transmissions renforcées et la C, sortie en 1972, par l'adoption de la version IIID de l'Artouste plus puissante.
La SA-319, déclinée elle aussi en version A, B et C, est équipée d'une turbine de type Astazou XIV. L'adoption de ce turbomoteur a permis, par sa plus faible consommation, d'accroître les possibilités de l'appareil malgré un poids plus élevé.
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