L'Histoire de l'Association
Témoignage : CELAG première rencontre (1)

par Gilles DELPECH


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Mon premier contact avec le CELAG eut lieu sur la base aérienne 725 du Bourget-du-Lac lors de la Porte Ouverte du 12 juillet 1981.

Dans un hangar où étaient exposés différents matériels, mon attention fut attirée par un stand. C’était celui d’une association qui restaurait des hélicoptères et des avions anciens à Grenoble et dont je ne soupçonnais pas l’existence. Moi qui m’intéressais à tout ce qui touchait de près ou de loin à l’aviation, qui entretenais des relations amicales avec de nombreux maquettistes, prompts à connaître tous les lieux où des machines volantes pouvaient être observées, et qui me tenais au courant de l’actualité aéronautique, je venais de découvrir le CELAG ! Bientôt, quelqu’un m’aborda pour me présenter l’association et les buts qu’elle poursuivait. Ce fut son président, Alexandre Gomis, qui me donna tous les renseignements.

Notre conversation dura une bonne heure pendant laquelle il se dépensa sans compter pour m’inciter à le rejoindre au sein de son univers. En effet, ma première impression me dit que le CELAG comptait beaucoup pour lui, qu’il en était non seulement le créateur mais surtout qu’il s’y investissait avec toute la passion qui l’animait en ce moment même devant moi. Pour moi qui avais, à un certain moment, pensé obtenir mon brevet de pilote civil, un engagement propre à me rapprocher concrètement du monde de l’aéronautique m’attira immédiatement. Et puis, une telle sollicitation, si convaincante de la part d’une personne dont certains traits de caractère étaient proches des miens, ne pouvait me laisser indifférent. Pour argumenter son propos, il me montra un " livre de bord " où étaient présentées les différentes étapes de la restauration d’un Sikorsky H-34 qui, faute de place, ne pouvait être exposé dans les locaux du CELAG. Manifestement inquiet de la situation précaire de son hélicoptère, il me livra son projet de trouver un lieu couvert pour éviter les dégradations inhérentes à son stockage en plein air. Il m’entretint également des autres activités de l’association, notamment de la construction et du lancement de micro-fusées, menées par ses collaborateurs avec le concours d’adolescents. Dans la foulée, ces derniers me présentèrent leurs travaux avec enthousiasme, au grand plaisir de leur professeur tout à fait satisfait de sa classe de travaux pratiques.

A la fin de notre entretien, Alexandre Gomis, toujours aussi démonstratif pour promouvoir son association, me proposa de visiter, un samedi, à ma convenance, les locaux du CELAG situés Quai de France dans l’ancienne caserne des pompiers.

Se rendre dans ce sanctuaire de l’aéronautique d’antan releva, pour moi, de la grande aventure. Ce ne fut pas tant de trouver l’adresse exacte qui me posa un problème mais plutôt la bonne porte à laquelle je devais frapper. En effet, sur la longue façade, noircie par le temps, d’un bâtiment à étages, aucune indication, aucun signe extérieur ne mentionnait la présence d’une association. Seul un porche central, muni d’une lourde porte métallique ouverte, menait à une arrière-cour. Un coup d’œil rapide avant de s’y engager et…surprise ! Un Sikorsky H-19 incomplet et oxydé était là, tel un indice poussant à chercher plus avant.

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