Témoignage : CELAG première rencontre (2)

par Gilles DELPECH


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Dans la cour intérieure, sur la droite, se tenait une sorte d’entrepôt auquel on accédait par une volée de marches.

Dès que j’en eus franchi le seuil, une vision surprenante s’offrit à moi. Bientôt accueilli par Alexandre Gomis, je découvris un spectacle incroyable. Dans une première salle, une grande quantité de matériels divers s’accumulait. L’espace semblait trop petit tant il était encombré jusqu’à saturation. A ma gauche, deux simulateurs de vol, en bois, peints en bleu, émergeaient au milieu d’un bric-à-brac indescriptible de pièces détachées. De vieux moteurs et turbines montés sur des chassis à roulettes, également à ma droite, semblaient me faire une haie d’honneur en délimitant un chemin étroit menant aux autres salles. Il y avait là des moteurs à pistons aux noms prestigieux : Hispano-Suiza, Potez, Continental, Pratt & Whitney, Wright,…des groupes turbomoteurs et des turboréacteurs. Une véritable exposition de propulseurs s’étendait à toucher les murs.

La visite commentée m’obligea, de même que mon hôte, à effectuer certaines contorsions pour approcher les modèles, certes, bien mis en valeur mais, pour certains d’entre eux, inaccessibles ! Au fond, à peine visible, caché derrière une paire d’ailes et un ensemble hétéroclite d’éléments d’avion, je distinguai le haut de la cabine et le moteur Jacobs d’un Morane-Saulnier 505 Criquet. Même le plafond avait été utilisé pour palier au manque de place. Par un système de cordes et de pitons, un Cessna L-19 Bird Dog était pendu, réduit à un fuselage sans ailes ni moteur. Encastrés dans un mur en briques rouges, d’anciens fours de boulangerie faisaient office de remises où s’entassait du matériel aéronautique. Les grandes baies vitrées, obturées en partie par l’accumulation de matériel, donnaient à l’ensemble de la salle un aspect un peu irréel à mi-chemin entre une caverne aux trésors insoupçonnés et un parc d’exposition au devenir prometteur.

Passé dans une deuxième salle, un tout autre spectacle, cette fois-ci plus conforme à l’idée que je me faisais du CELAG, se présenta à moi.

A droite d’un réduit, fermé par une porte, où la boulonnerie était entreposée, un espace, confiné dans une structure en bois, accueillait un atelier de constructeurs amateurs. Pour maintenir une température constante, propice à un bon séchage des matériaux composites élaborés sur place, le local disposait d’un chauffage. Contrastant avec le froid et l’humidité que je ressentis immédiatement dans les vieux locaux où oeuvrait l’association, une douce chaleur, mêlée à des odeurs assez agréables de résine époxy, de peinture et de bois, m’enveloppa quand j’entrai pour faire brièvement connaissance avec François Lederlin et Maurice Pison. Là, propreté et rangement étant de rigueur, les deux constructeurs travaillaient visiblement dans d’excellentes conditions. Pilotes d’avion, ils fabriquaient, l’un et l’autre, un Varieze après en avoir acquis les plans auprès de la firme Rutan. En ressortant de cet espace réservé, je me retrouvai à nouveau cerné, à ma gauche, par des casiers remplis de pièces détachées que masquaient partiellement deux cellules d’avions non entoilées posées sur des tables.

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